24 févr. 2007

Fauna...

Petit résumé du mois de janvier :
A la premiere vue la foret parait regorgé de végétaux, de mousses, de fleurs... Le monde animal parait inexistant. Il est discret et non invisible...
Quelques pas de plus et...
une grenouille jaune de la taille d'un dé à coudre saute et se cache sous une feuille. Un arret pour l'observer, un toucan nous surprend en poussans un crie derriere nous.

Une grimpette dans la canopée et on se retrouve nez à nez avec un "manie", un insecte nocturne.


Un male oropendola chante pour ses femelles à ma droite.
Leurs nids se balancent aux vents.

Un petit faucon surveille se manége. Nelson se protege du soleil,
Des singes congos aboient au loin, un couple de perroquet rigole de notre présence sur une fleur de bromeliae.

Nous redescendons, continuons à marcher, un serpent de terre
se tortille tranquilement,

Pedro et Nelson avance rapidement devant moi, pierres et racines humides me font perdre pied souvent.
Un fourmillier se rit de mes chutes.

Une autre grimpette pour observer ¨la flor de un día¨...
Avant d¨aller se rafraichir dans la premiere riviere...
Une cascade gronde au loin... Adelante, compas, tirase huevon !!!


Puis retour au poste avant la nuit, heuresement les sentiers perdus se continuent et trouvent toujours une fin. La nacelle nous ramene toujours a bon port.

3 févr. 2007

Serpent ???


Une fin de journée, je pars suivis de quelques volontaires a la lisiere de la foret.

Je commence mon ascension sur la corde fixe laissé la veille pour atteindre le filet en cime.
Diego, un volontaire me suit sur la même corde.
A quelques métres de la fin, une couleur hinabituel m'attire l'attention...
Sur une une feuille de broméliae, un serpent coral dort tranquillement.
En tendant le bras je peut la caresser...
Je reste tranquilement à l'observer, et essaye de déterminer le danger: Véneneuse ?
Anneaux concentriques: rouge, blanc, noir, blanc, rouge...



Je reste bloqué sans pouvoir descendre rapidement.
Pour cause je dois attendre que Diego descende...
Je la laisse dormir.
Au poste, l'identification restera incertaine.
Le lendemain, une fouille minutieuse de l'arbre avec Nelson est réalisé. Nous vérifions chaques feuilles et chaque recoins... Elle a continuer son chemin.
Le doute restera...

El Ceibo

Début janvier:
Nous quittons le Volcan Barva au crépuscule un matin pluvieux...
Nelson méne la cadence, et nous entamons le fameux "transecto".
Le sentier est chaotique, boueux et sinueux: racines et arbres couchés nous ralentissent.
Les chutes sont nombreuses.
Les rivieres se traversent de plus en plus difficlement à mesure que nous descendons.
La pluie est toujours lá, elle ne nous mouille plus.
Nous continuons, quelques pauses pour vider les bottes...
Et aprés quelques jours de marches, nous arrivons de l'autre coté de la foret (Parc Braulio Carillo)
Le poste est visible, son symbole (el Ceibo) le domine a l'arrière plan.

El Ceibo: La fin de la foret s'ouvre sur de grandes étendues de prés.
Seuls quelques arbres sont encore présents, souvenirs d'une vielle foret.
Ce ceibo doit tenir 200 ou 300 ans, la cime avoisine les 50 m.
Il a donné son nom au poste.

Rapidement, nous entamons l'abordage de cette embléme.
Un tico du village nous aide a fabriquer une nouvelle arme.



Celle çi nous permet d'atteindre la cime "aisement".





Assis sur unes des premieres branches, nous apprécions son monde.
Le vent souffle et fait danser ce viellard, car son bois est souple et ses bras majestueux.



Les prés s'ouvrent à perte de vue...



...et derriere la maison du parc, l'ocean vert commence.



El Ceibo est conquis, une petite singe alors me suit les jours suivants...